Un deuxième site viking au Canada
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Un deuxième site viking au Canada
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Un deuxième site viking au Canada
Maxisciences - mercredi 24 octobre 2012
C’est pas parce qu’il n’y avait pas de monastère à piller là-bas que les Vikings ne sont pas allés explorer le Nouveau-Monde plusieurs siècles avant Christophe Colomb. Lors de la conférence By land or by sea: changing worlds, qui s’est tenue au Canada début octobre, l’archéologue Patricia Sutherland a annoncé avoir trouvé un second site viking sur le territoire canadien.
Situé sur l’île polaire de Baffin, le site archéologique est étudié depuis 1999.
Là-bas, les archéologues ont retrouvé dans les restes d’un bâtiment vieux de plusieurs siècles des pierres à aiguiser qui portent des traces de bronze. Or, les Vikings maitrisaient la métallurgie de cet alliage, mais pas les Amérindiens de la région. Ils ont également retrouvé des cordelettes, les premiers éléments à leur avoir mis la puce à l’oreille, fabriquées par un procédé de tissage totalement inconnu des locaux.
"Alors que les preuves de Patricia Sutherland étaient déjà convainquantes, explique au National Geographic son collègue James Tuck, elles sont maintenant indiscutables." Les chercheurs ont également retrouvé des traces de fourrure de rats européens, un os de baleine taillé à la manière des Vikings du Groenland et des pierres maçonnées à l’européenne.
A plus grande échelle et sans trace d’habitations, divers artéfacts comme des pierres à aiguiser ont été retrouvés sur quatre sites d’une zone de 1.600 kilomètres de long. Ces pierres ont montré la présence de traces de bronze, de cuivre et de fer forgé. Elles ont donc bien appartenu à un moment donné à des Vikings. Les archéologues en concluent que ces derniers ont dû procéder à des échanges avec les Amérindiens de l’époque, le peuple de Dorset.
A la recherche de morses et de renards
Les Vikings, en plus de leur curiosité et de leur goût pour l’aventure, se seraient en effet intéressés à cette région car divers produits nordiques, comme l’ivoire de morses et les fourrures de renards, étaient très prisés en Europe. Les Vikings auraient ainsi mis en place un système de troc avec les chasseurs de la culture de Dorset afin d‘échanger du bois et des métaux contre des défenses et des peaux de bêtes.
Mais la question de savoir si oui ou non les Vikings ont bien atteint le nouveau monde a longtemps fait débat. Les textes islandais indiquaient qu’ils étaient allés suffisamment à l’ouest du Groenland, un temps colonisé par les Vikings, pour avoir à priori pu atteindre des îles aujourd’hui canadiennes.
L’existence de fausses preuves comme la fameuse carte trafiquée du Vinland a pu semer le trouble, mais un premier site archéologique a finalement été découvert dans les années 60 au lieu-dit l’Anse-aux-Meadows, sur l’île de Terre-Neuve. Les datations nous indiquent que l’avant-poste devait être utilisé entre 989 et 1020, selon les chercheurs. On sait donc à présent qu’ils n’étaient pas les seuls nordiques à avoir fait ce grand voyage.
Les Vikings et les Amérindiens (Images cliquables)
Archéologue Patricia Sutherland et ses collègues ont découvert ce qu'ils croient être un avant-poste Viking Tanfield vallée de l'île de Baffin, un lieu qui offre un abri de tourbe et un bon port pour les bateaux.
De nouvelles preuves suggèrent que les Américains âgés qui ont sculpté ce masque peut-être entretenu commerce avec les explorateurs vikings.
Les intrépides marins vikings utilisaient des embarcations de répliques modernes comme celui-ci pour atteindre le Nouveau Monde à la recherche de l'ivoire de morse fourrures, et la complicité des Amérindiens au commerce.
Dans l'île de Baffin, les archéologues ont trouvé Cordes fait le style viking et d'autres preuves de contact avec l'Europe.
La vallée Tanfield, sur la côte de l'île de Baffin, ont offert aux navigateurs vikings un port naturel pour les bateaux, le gazon et les abris de pierre et de l'eau potable fraîche. Le dorset vécu ici dans un règlement connu aujourd'hui comme Nanook (les ruines se trouvent à droite des tentes blanches et jaunes). Des preuves archéologiques suggèrent que les Vikings ont construit un camp ici saisonnière pour la chasse et le commerce.
Vikings? Ils ont utilisé ces bâtons avec des encoches pour enregistrer les transactions commerciales? Patricia Sutherland croit que oui.
Les enseignants dans la sculpture en ivoire de morse, les artistes de la culture Dorset dépeint les mystères et les merveilles de son univers arctique à distance, depuis les ours polaires errant.
L'ivoire de morse sculptée en forme d'un ours polaire.
Les figures sculptées sur ce morceau de bois présentent un contraste saisissant: un visage est large et arrondi, caractéristiques typiques des peuples autochtones dorset, tandis que l'autre est long et mince, avec un nez proéminent et sourcils broussailleux, évoquant un Européen.
Deux sculptures indigènes représentant un chasseur dorset (à gauche) et une figure habillée (photo suivante).
Les figures sculptées présenté ce que pourrait être européen des vêtements de style, une indication possible que l'artisan avait été en contact avec un visiteur Viking.
Les pierres à aiguiser découverts dans l'île de Baffin et ailleurs dans l'Arctique canadien sont une preuve évidente de la technologie Viking. Les rainures d'usure contenir des traces de matériaux ferreux bronze, laiton et fonte utilisés par les habitants indigènes de l'Arctique forgerons Vikings ignorent.
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Un deuxième site viking au Canada
Maxisciences - mercredi 24 octobre 2012
C’est pas parce qu’il n’y avait pas de monastère à piller là-bas que les Vikings ne sont pas allés explorer le Nouveau-Monde plusieurs siècles avant Christophe Colomb. Lors de la conférence By land or by sea: changing worlds, qui s’est tenue au Canada début octobre, l’archéologue Patricia Sutherland a annoncé avoir trouvé un second site viking sur le territoire canadien.
Situé sur l’île polaire de Baffin, le site archéologique est étudié depuis 1999.
Là-bas, les archéologues ont retrouvé dans les restes d’un bâtiment vieux de plusieurs siècles des pierres à aiguiser qui portent des traces de bronze. Or, les Vikings maitrisaient la métallurgie de cet alliage, mais pas les Amérindiens de la région. Ils ont également retrouvé des cordelettes, les premiers éléments à leur avoir mis la puce à l’oreille, fabriquées par un procédé de tissage totalement inconnu des locaux.
"Alors que les preuves de Patricia Sutherland étaient déjà convainquantes, explique au National Geographic son collègue James Tuck, elles sont maintenant indiscutables." Les chercheurs ont également retrouvé des traces de fourrure de rats européens, un os de baleine taillé à la manière des Vikings du Groenland et des pierres maçonnées à l’européenne.
A plus grande échelle et sans trace d’habitations, divers artéfacts comme des pierres à aiguiser ont été retrouvés sur quatre sites d’une zone de 1.600 kilomètres de long. Ces pierres ont montré la présence de traces de bronze, de cuivre et de fer forgé. Elles ont donc bien appartenu à un moment donné à des Vikings. Les archéologues en concluent que ces derniers ont dû procéder à des échanges avec les Amérindiens de l’époque, le peuple de Dorset.
A la recherche de morses et de renards
Les Vikings, en plus de leur curiosité et de leur goût pour l’aventure, se seraient en effet intéressés à cette région car divers produits nordiques, comme l’ivoire de morses et les fourrures de renards, étaient très prisés en Europe. Les Vikings auraient ainsi mis en place un système de troc avec les chasseurs de la culture de Dorset afin d‘échanger du bois et des métaux contre des défenses et des peaux de bêtes.
Mais la question de savoir si oui ou non les Vikings ont bien atteint le nouveau monde a longtemps fait débat. Les textes islandais indiquaient qu’ils étaient allés suffisamment à l’ouest du Groenland, un temps colonisé par les Vikings, pour avoir à priori pu atteindre des îles aujourd’hui canadiennes.
L’existence de fausses preuves comme la fameuse carte trafiquée du Vinland a pu semer le trouble, mais un premier site archéologique a finalement été découvert dans les années 60 au lieu-dit l’Anse-aux-Meadows, sur l’île de Terre-Neuve. Les datations nous indiquent que l’avant-poste devait être utilisé entre 989 et 1020, selon les chercheurs. On sait donc à présent qu’ils n’étaient pas les seuls nordiques à avoir fait ce grand voyage.
Les Vikings et les Amérindiens (Images cliquables)
Archéologue Patricia Sutherland et ses collègues ont découvert ce qu'ils croient être un avant-poste Viking Tanfield vallée de l'île de Baffin, un lieu qui offre un abri de tourbe et un bon port pour les bateaux.
De nouvelles preuves suggèrent que les Américains âgés qui ont sculpté ce masque peut-être entretenu commerce avec les explorateurs vikings.
Les intrépides marins vikings utilisaient des embarcations de répliques modernes comme celui-ci pour atteindre le Nouveau Monde à la recherche de l'ivoire de morse fourrures, et la complicité des Amérindiens au commerce.
Dans l'île de Baffin, les archéologues ont trouvé Cordes fait le style viking et d'autres preuves de contact avec l'Europe.
La vallée Tanfield, sur la côte de l'île de Baffin, ont offert aux navigateurs vikings un port naturel pour les bateaux, le gazon et les abris de pierre et de l'eau potable fraîche. Le dorset vécu ici dans un règlement connu aujourd'hui comme Nanook (les ruines se trouvent à droite des tentes blanches et jaunes). Des preuves archéologiques suggèrent que les Vikings ont construit un camp ici saisonnière pour la chasse et le commerce.
Vikings? Ils ont utilisé ces bâtons avec des encoches pour enregistrer les transactions commerciales? Patricia Sutherland croit que oui.
Les enseignants dans la sculpture en ivoire de morse, les artistes de la culture Dorset dépeint les mystères et les merveilles de son univers arctique à distance, depuis les ours polaires errant.
L'ivoire de morse sculptée en forme d'un ours polaire.
Les figures sculptées sur ce morceau de bois présentent un contraste saisissant: un visage est large et arrondi, caractéristiques typiques des peuples autochtones dorset, tandis que l'autre est long et mince, avec un nez proéminent et sourcils broussailleux, évoquant un Européen.
Deux sculptures indigènes représentant un chasseur dorset (à gauche) et une figure habillée (photo suivante).
Les figures sculptées présenté ce que pourrait être européen des vêtements de style, une indication possible que l'artisan avait été en contact avec un visiteur Viking.
Les pierres à aiguiser découverts dans l'île de Baffin et ailleurs dans l'Arctique canadien sont une preuve évidente de la technologie Viking. Les rainures d'usure contenir des traces de matériaux ferreux bronze, laiton et fonte utilisés par les habitants indigènes de l'Arctique forgerons Vikings ignorent.
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Raimond Roger TRENCAVEL- Messages : 1380
Date d'inscription : 10/02/2011
Re: Un deuxième site viking au Canada
2ème, 3ème ou x ème découverte, l'info reste importante.
Un nouveau site viking est découvert sur le continent nord-américain.
Via le forum des GMA
Lien direct BFMTV
Photo satellite de cette découverte ICI
Un nouveau site viking est découvert sur le continent nord-américain.
Via le forum des GMA
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Raimond Roger TRENCAVEL- Messages : 1380
Date d'inscription : 10/02/2011
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