Les dépendances au travail.
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Les dépendances au travail.
parce que la production, que ce soit agricole ou d’œuvre d'art est un travail....
Médiévales, n°30, 1996. Les dépendances au travail, sous la direction de Alessandro Stella .
http://www.persee.fr/issue/medi_0751-2708_1996_num_15_30
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Référence bibliographique
Re: Les dépendances au travail.
"Les dépendances au travail" ou esclavagisme ? Parce que par les temps qui courent, il n'y a pas grande différence.
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Raimond Roger TRENCAVEL- Messages : 1380
Date d'inscription : 10/02/2011
Re: Les dépendances au travail.
Bonne question!
(et voir aussi "arachné enchaînée" de Cardon)
Lire aussi:
La naissance du capitalisme au Moyen Âge Poche – 10 avril 2014
de Jacques HEERS
En atteste les formes variées qu’il prend alors : prêts à intérêt, le mot « bourse »; nom d’une famille de Bruges, date de cette époque; spéculations diverses; enfin vitalité des compagnies marchandes et financières. Toutes les strates de la société participent au phénomène : juifs et Lombards ne sont pas les seuls à le pratiquer, les bourgeois sont bien plus nombreux que les étrangers, et même les plus modestes y concourent par le biais des parts de société qu’ils peuvent acheter. A cet égard, parler d’un « capitalisme populaire » n’est pas exagéré. Que l’Eglise multiplie les interdits des prêts et de l’usure montre à quel point ils sont peu respectés. Quant aux vrais puissants, ce ne sont pas les grands marchands, mais les usuriers. Dans la cité, ils tiennent le haut du pavé et s’imposent en maîtres, les Médicis en étant la figure la plus emblématique.
Cela vous donne une piste....
Mais aussi l'étude des archives du marchand drapier de Douais, Jehan Boinebroque, étudié par Espinas: un "capitaine d'industrie" où il n'était pas bon d'être un de ses employés...
Là-dessus, la Révolution française a été SURTOUT une révolution de bourgeois, jaloux des privilèges des nobles, bourgeois qui ont réussi à "monter le chou" au peuple, lequel, effectivement avait des conditions de vie assez pitoyables, entre les répercussions de gestion dispendieuse de Louis XIV (entre Versailles et sa manie de porter guerre à tout ce qui bougeait) + les répercussions de la période dite "petite glaciation" (on patine sur les canaux à Venise, le vin gèle dans les caves de Versailles).
La Révolution s'est grouillée de changer le calendrier.... des mois de 30 jours et des semaines de 10 jours...Au bout d'un an, les travailleurs ont perdu 12 jours de repos (dominical), l'employeur (bourgeois) y gagne 12 jours de turbin.
Suppression des "fêtes carillonnées": encore des jours de repos supprimés au bénéfice des employeurs!
Il a fallu attendre les fameux "congés payés" pour que les gens retrouvent presque l'équivalent des jours de repos du Moyen Age!
Eclairage au gaz puis à l'électricité = terminé de travailler en fonction du soleil....
Objectivement, l'industrialisation du XIXème a été une catastrophe pour les travailleurs et les employés!
Corolaire: de plus en plus d'accident du travail, de "maladies professionnelles", assez nombreuses pour que cela pose soucis aux employeurs! (les gens, on s'en tape!) pour des salaires plus que pitoyables: toute une famille, jeunes enfants compris, était obligée de travailler sans avoir de quoi finir le mois. Bilan: naissance de la "médecine du travail" et de la "médecine des accidents du travail".
Là, on repart en marche arrière.....
Là-dessus, je n'ai pas dit que le Moyen Age était une "période dorée"...mais on est loin des conditions du XIXème et début XXème!
(et voir aussi "arachné enchaînée" de Cardon)
Lire aussi:
La naissance du capitalisme au Moyen Âge Poche – 10 avril 2014
de Jacques HEERS
En atteste les formes variées qu’il prend alors : prêts à intérêt, le mot « bourse »; nom d’une famille de Bruges, date de cette époque; spéculations diverses; enfin vitalité des compagnies marchandes et financières. Toutes les strates de la société participent au phénomène : juifs et Lombards ne sont pas les seuls à le pratiquer, les bourgeois sont bien plus nombreux que les étrangers, et même les plus modestes y concourent par le biais des parts de société qu’ils peuvent acheter. A cet égard, parler d’un « capitalisme populaire » n’est pas exagéré. Que l’Eglise multiplie les interdits des prêts et de l’usure montre à quel point ils sont peu respectés. Quant aux vrais puissants, ce ne sont pas les grands marchands, mais les usuriers. Dans la cité, ils tiennent le haut du pavé et s’imposent en maîtres, les Médicis en étant la figure la plus emblématique.
Cela vous donne une piste....
Mais aussi l'étude des archives du marchand drapier de Douais, Jehan Boinebroque, étudié par Espinas: un "capitaine d'industrie" où il n'était pas bon d'être un de ses employés...
Là-dessus, la Révolution française a été SURTOUT une révolution de bourgeois, jaloux des privilèges des nobles, bourgeois qui ont réussi à "monter le chou" au peuple, lequel, effectivement avait des conditions de vie assez pitoyables, entre les répercussions de gestion dispendieuse de Louis XIV (entre Versailles et sa manie de porter guerre à tout ce qui bougeait) + les répercussions de la période dite "petite glaciation" (on patine sur les canaux à Venise, le vin gèle dans les caves de Versailles).
La Révolution s'est grouillée de changer le calendrier.... des mois de 30 jours et des semaines de 10 jours...Au bout d'un an, les travailleurs ont perdu 12 jours de repos (dominical), l'employeur (bourgeois) y gagne 12 jours de turbin.
Suppression des "fêtes carillonnées": encore des jours de repos supprimés au bénéfice des employeurs!
Il a fallu attendre les fameux "congés payés" pour que les gens retrouvent presque l'équivalent des jours de repos du Moyen Age!
Eclairage au gaz puis à l'électricité = terminé de travailler en fonction du soleil....
Objectivement, l'industrialisation du XIXème a été une catastrophe pour les travailleurs et les employés!
Corolaire: de plus en plus d'accident du travail, de "maladies professionnelles", assez nombreuses pour que cela pose soucis aux employeurs! (les gens, on s'en tape!) pour des salaires plus que pitoyables: toute une famille, jeunes enfants compris, était obligée de travailler sans avoir de quoi finir le mois. Bilan: naissance de la "médecine du travail" et de la "médecine des accidents du travail".
Là, on repart en marche arrière.....
Là-dessus, je n'ai pas dit que le Moyen Age était une "période dorée"...mais on est loin des conditions du XIXème et début XXème!
Re: Les dépendances au travail.
Esclavage:
Il y a beaucoup à dire sur ce sujet....
"On" a effectivement pas mal disserté sur les conditions immondes, le "zéro liberté", etc.. "On" a monté en épingle ces très solides dérives.
Il y en eu, et très certainement dès que l'esclave était marchandise abondante et/ou que la relation de pouvoir laissais la bride à des caractères psychopathes.
(exact que, objectivement, le XIXème... pas glop du tout).
L'esclave n'avait pas de "salaire", certes, mais il était logé, nourri, blanchi, soigné jusque à son décès: soit un équivalent en nature de ce à quoi est sensé servir un salaire.
L'esclave était une "force de travail"... tout comme le boeuf, le cheval...On abîmait ou tuait l’esclave d'un proprio, il fallait débourser une indemnité, équivalente à cette notion de "force au travail".
Cela choque actuellement mais, très objectivement, les indemnisations actuelles, ce n'est vraiment pas mieux (c'est juste dit autrement...)
L'esclave avait aussi une "valeur" suivant ses savoir-faire.....respectés.. et certains ont eu une très belle carrière!
NB: l'esclavage a persisté au Moyen Age.. et assez longuement dans le Sud...
Il y a cette vision-ci:
http://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1957_num_12_1_2612
Mais il y a aussi:
Esclaves et domestiques au Moyen Age dans le monde méditerranéen Poche – 6 septembre 2006
de Jacques Heers
Qui remet un peu les idées en place....
On a aussi assimilé le servage à l’esclavage...en oubliant soigneusement que, en son temps, pas mal de "gens libres" ont préféré prendre la condition de serf.
Le servage est un lien d'homme à homme sur échange de services, dont, pour le serf: une garantie de logement et d'un lopin qui lui permet de bouffer.
Que cette condition aie subi des dérapages.. l'humain qui a du pouvoir a tendance à déraper. Dire que au MA, le seigneur a "tous les droits" n'est pas exact non plus.
Voir ceci:
Vivre au village au Moyen Age. Les solidarités paysannes du XIème au XIIIème siècle Broché – 4 septembre 2000
de Monique Bourin (Auteur), Robert Durand (Auteur)
(avec des nuances suivant la région).
Dire que les seigneurs passaient leur vie à bousiller le boulot des serfs:................................................dès lors que le seigneur bouffait la production cultivée par ses serfs, si il foutait tout en l'air, le seigneur "claquait du bec", équivalent de mettre de feu à ses billets de banque! (peut-être que les autres seigneurs venaient brûler les récoltes du voisin.. là, c'est tactique militaire!).
Actuellement: "on" délocalise" => les gens doivent aller ailleurs....quitte à ce que monsieur se retrouve au nord et madame au sud. Si ils ont acheté une baraque, ils doivent vendre et s'en aller...(les moutards sont changé d'école, du coup). "On" bloque les salaires.. "on" augmente les prix à la consommation..."on" rogne les pensions....
"On" décide de fermer la boite: les gens se retrouvent au chômage (garantie d'emploi??? zéro actuellement), etc, etc...
Rappel des "taxes" au MA:
- la dîme (perçue par le clergé): 10%..... moyennant quoi l'église fournissait des hôpitaux, soins aux malades, orphelinats, accueil des vieux sans descendance (en récupérant l'héritage:= un échange), enseignement, etc.. Bref: l’ancêtre de l'assistance publique.
L'église bâtissait.. DONC fournissait du travail.
- % perçu par les "métiers-guildes-corporations": également un système d'assistance sociale pour ceux qui faisaient partie du métier.
- du côté du seigneur: perception en "journée de travail", mais aussi en % sur bois, récoltes diverses (y compris dans la nature) en échange d'une stabilité d'emploi et de résidence, de défense en cas d'attaque...Plus tard: un % permettant d'engager des "hommes de métier de guerre" à la place des jours de "prestation guerrière" des paysans.
- un péage.... pour l'usage du moulin ou d'un pont: c'était un gros investissement qu'il fallait entretenir, et à "usage public".
Actuellement: on douille des péages pour des ponts et des autoroutes....
- en ville: on était taxé en fonction de sa fortune! Bilan: le menu peuple ne payait rien! Fortune => aussi: un service "armé": les bourgeois portaient épée et arc suivant le cas.
(PS: en Belgique on raquette les gagne-petits. Au delà d'une certaine fortune: les impôts, c'est zen.. bilan, les français fortunés radinent chez nous...)
L'impôt dans les ville servaient à entretenir-construire les remparts, paver les rues (si, si!), service d'égouttage (si, si!), etc...
Le Roi (équivalent du pouvoir central) ne levait des impôts QUE quand il en avait besoin...(quand il partait en guerre...) ET devait demander que vassaux et villes soient d'accord => en ville, on vote... même les femmes! (cela dépendait des villes) et ce dès que on a un certain revenu.
Tout à fait d'accord que cela a changé avec le temps...dont avec votre roi "faux monnayeur" :-D
Actuellement, je ne sais pas sur quoi il n'y a pas de taxes entre impôts, péages divers, et les taxes indirectes, accises....
Il y a beaucoup à dire sur ce sujet....
"On" a effectivement pas mal disserté sur les conditions immondes, le "zéro liberté", etc.. "On" a monté en épingle ces très solides dérives.
Il y en eu, et très certainement dès que l'esclave était marchandise abondante et/ou que la relation de pouvoir laissais la bride à des caractères psychopathes.
(exact que, objectivement, le XIXème... pas glop du tout).
L'esclave n'avait pas de "salaire", certes, mais il était logé, nourri, blanchi, soigné jusque à son décès: soit un équivalent en nature de ce à quoi est sensé servir un salaire.
L'esclave était une "force de travail"... tout comme le boeuf, le cheval...On abîmait ou tuait l’esclave d'un proprio, il fallait débourser une indemnité, équivalente à cette notion de "force au travail".
Cela choque actuellement mais, très objectivement, les indemnisations actuelles, ce n'est vraiment pas mieux (c'est juste dit autrement...)
L'esclave avait aussi une "valeur" suivant ses savoir-faire.....respectés.. et certains ont eu une très belle carrière!
NB: l'esclavage a persisté au Moyen Age.. et assez longuement dans le Sud...
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Mais il y a aussi:
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Qui remet un peu les idées en place....
On a aussi assimilé le servage à l’esclavage...en oubliant soigneusement que, en son temps, pas mal de "gens libres" ont préféré prendre la condition de serf.
Le servage est un lien d'homme à homme sur échange de services, dont, pour le serf: une garantie de logement et d'un lopin qui lui permet de bouffer.
Que cette condition aie subi des dérapages.. l'humain qui a du pouvoir a tendance à déraper. Dire que au MA, le seigneur a "tous les droits" n'est pas exact non plus.
Voir ceci:
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(avec des nuances suivant la région).
Dire que les seigneurs passaient leur vie à bousiller le boulot des serfs:................................................dès lors que le seigneur bouffait la production cultivée par ses serfs, si il foutait tout en l'air, le seigneur "claquait du bec", équivalent de mettre de feu à ses billets de banque! (peut-être que les autres seigneurs venaient brûler les récoltes du voisin.. là, c'est tactique militaire!).
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- du côté du seigneur: perception en "journée de travail", mais aussi en % sur bois, récoltes diverses (y compris dans la nature) en échange d'une stabilité d'emploi et de résidence, de défense en cas d'attaque...Plus tard: un % permettant d'engager des "hommes de métier de guerre" à la place des jours de "prestation guerrière" des paysans.
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(PS: en Belgique on raquette les gagne-petits. Au delà d'une certaine fortune: les impôts, c'est zen.. bilan, les français fortunés radinent chez nous...)
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Tout à fait d'accord que cela a changé avec le temps...dont avec votre roi "faux monnayeur" :-D
Actuellement, je ne sais pas sur quoi il n'y a pas de taxes entre impôts, péages divers, et les taxes indirectes, accises....
Re: Les dépendances au travail.
à propos d'impôts et taxes, concernant le ville de Douais et la taxation sur le commerce des raps dans un contexte politique et incertain:
L'assise sur le commerce des draps à Douai en 1304 [article]
Catherine Dhérent
http://www.persee.fr/doc/rnord_0035-2624_1983_num_65_257_3934
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