la bataille de Tourtour
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la bataille de Tourtour
Tourtour est un village du Var ou a la fin du X ième siècle (973) c'est déroulé une bataille qui opposa les Provençaux mener par Guillaume de Provence au sarrasin installé dans la région depuis plusieurs décennies et qui effectuait des raids de pillage au départ de leur forteresse du Fraxinet actuellement connu sous le nom de la Garde Freinet
Tourtour
la Garde Freinet
La bataille de Tourtour vit en 973 la victoire du comte Guillaume de Provence sur les Sarrasins :
elle marque leur expulsion définitive de la Provence.
Depuis plusieurs décennies, les Sarrasins s’étaient implantés en Provence grâce à des forteresses, d’où ils effectuaient de temps en temps des raids de pillage. Leur place-forte la plus importante était le Fraxinet, à l’actuelle Garde-Freinet. Au début, les seigneurs provençaux restèrent passifs.
Cependant, au début de l’année 973, les Sarrasins commirent une erreur. Né à Valensole, saint Maïeul, l’abbé de Cluny, était vénéré par les Provençaux. Les Sarrasins pensèrent qu’en l’enlevant, ils pourraient en obtenir une importante rançon. Ils réussirent à le capturer au pont La bataille de Tourtour vit en 973 la victoire du comte Guillaume de Provence sur les Sarrasins : elle marque leur expulsion définitive de la Provence.
Depuis plusieurs décennies, les Sarrasins s’étaient implantés en Provence grâce à des forteresses, d’où ils effectuaient de temps en temps des raids de pillage. Leur place-forte la plus importante était le Fraxinet, à l’actuelle Garde-Freinet. Au début, les seigneurs provençaux restèrent passifs.
Cependant, au début de l’année 973, les Sarrasins commirent une erreur. Né à Valensole, saint Maïeul, l’abbé de Cluny, était vénéré par les Provençaux. Les Sarrasins pensèrent qu’en l’enlevant, ils pourraient en obtenir une importante rançon. Ils réussirent à le capturer au pont d’Orsières, en Valais (Suisse actuelle), en juillet 972. (Depuis 921, des bandes sarrasines, provenant de Provence, s’étaient rendues maîtresses de nombreux passages d’importance dans les Alpes occidentales dont le col du Mont-Joux (le Mons Jovis des Romains et le futur Grand-Saint-Bernard) que le vénérable abbé venait de franchir avant d’être reconnu et pris.) Refusant de laisser l’abbé de Cluny aux mains des Sarrasins, les moines de Provence réussirent à réunir la rançon demandée. Tenant parole, les Sarrasins libérèrent leur otage.,
Les moines se chargèrent alors de soulever chez les Provençaux une véritable furie guerrière contre les Sarrasins. Ils donnèrent à l’enlèvement de Maïeul de Cluny la plus grande publicité possible, réussissant à fédérer l’ensemble de la population autour du comte Guillaume, pour mener une offensive destinée à chasser définitivement les Sarrasins. Le comte Guillaume de Provence, appelé par la suite le Libérateur, répondit à l’appel de ses sujets et leva l’ost. De nombreux guerriers de Provence, mais aussi du Bas-Dauphiné et de Nice formèrent son armée.
Déroulement
Guillaume décida d’attaquer les Sarrasins au Fraxinet même, au cœur de leur dispositif, avec toutes ses forces. Si son offensive réussissait, le reste des forces musulmanes de Provence, beaucoup moins fourni, n’aurait aucune chance de résister à une offensive menée par toute l’armée provençale.
Renseignés sur les mouvements des Provençaux, les Sarrasins descendirent de Fraxinet pour engager le combat en rase campagne. Cinq premières batailles eurent lieu dans les Alpes provençales, à Embrun, Gap, Riez, Ampus et Cabasse. Battus dans tous ces affrontements par les Provençaux, les forces des Sarrasins se regroupèrent à Tourtour. Guillaume ne tarda pas à les rejoindre et y engagea la sixième et la plus importante bataille. Écrasés par les Provençaux, les Sarrasins regroupèrent leurs dernières forces, remontèrent à la Garde-Freinet et s’y retranchèrent solidement.
Après avoir donné un peu de repos à ses troupes, Guillaume fit donner l’assaut au Fraxinet. Les guerriers provençaux des seigneurs de Levens, d’Aspremont, de Gilette, de Beuil et de la ville de Sospel furent désignés pour l’attaque (toutes ces villes se trouvent actuellement dans le département des Alpes-Maritimes). Après avoir atteint le sommet de la Garde-Freinet, les Provençaux attaquèrent les retranchements du Fraxinet, en chassèrent les Sarrasins, et enfin s’emparèrent entièrement de la forteresse. Les Sarrasins trouvèrent un dernier refuge dans une forêt voisine, mais, vivement poursuivis, furent vite neutralisés : Ils furent soit tués soit faits prisonniers.
La forteresse de Fraxinet fut entièrement rasée, les Sarrasins survivants baptisés de force et réduits en esclavage. La plupart des dernières troupes musulmanes quittèrent la Provence sans attendre l’arrivée des troupes provençales.
Grâce à cette offensive décisive de 973 et des batailles qui suivirent, les Sarrasins sont définitivement expulsés de leurs bases fortifées. Si une partie importante de la communauté sarrasine a sans doute péri au cours des combats, il est clair que des groupes de survivants demeurèrent dans la région y faisant souche et que certains se convertirent à la religion chrétienne. Le temps et d’innombrables mélanges de populations firent le reste : lentement, au fil des générations, le contingent sarrasin se dissout ainsi dans la population provençale.
Publié par Gilbert Giraud
Tourtour
la Garde Freinet
La bataille de Tourtour vit en 973 la victoire du comte Guillaume de Provence sur les Sarrasins :
elle marque leur expulsion définitive de la Provence.
Depuis plusieurs décennies, les Sarrasins s’étaient implantés en Provence grâce à des forteresses, d’où ils effectuaient de temps en temps des raids de pillage. Leur place-forte la plus importante était le Fraxinet, à l’actuelle Garde-Freinet. Au début, les seigneurs provençaux restèrent passifs.
Cependant, au début de l’année 973, les Sarrasins commirent une erreur. Né à Valensole, saint Maïeul, l’abbé de Cluny, était vénéré par les Provençaux. Les Sarrasins pensèrent qu’en l’enlevant, ils pourraient en obtenir une importante rançon. Ils réussirent à le capturer au pont La bataille de Tourtour vit en 973 la victoire du comte Guillaume de Provence sur les Sarrasins : elle marque leur expulsion définitive de la Provence.
Depuis plusieurs décennies, les Sarrasins s’étaient implantés en Provence grâce à des forteresses, d’où ils effectuaient de temps en temps des raids de pillage. Leur place-forte la plus importante était le Fraxinet, à l’actuelle Garde-Freinet. Au début, les seigneurs provençaux restèrent passifs.
Cependant, au début de l’année 973, les Sarrasins commirent une erreur. Né à Valensole, saint Maïeul, l’abbé de Cluny, était vénéré par les Provençaux. Les Sarrasins pensèrent qu’en l’enlevant, ils pourraient en obtenir une importante rançon. Ils réussirent à le capturer au pont d’Orsières, en Valais (Suisse actuelle), en juillet 972. (Depuis 921, des bandes sarrasines, provenant de Provence, s’étaient rendues maîtresses de nombreux passages d’importance dans les Alpes occidentales dont le col du Mont-Joux (le Mons Jovis des Romains et le futur Grand-Saint-Bernard) que le vénérable abbé venait de franchir avant d’être reconnu et pris.) Refusant de laisser l’abbé de Cluny aux mains des Sarrasins, les moines de Provence réussirent à réunir la rançon demandée. Tenant parole, les Sarrasins libérèrent leur otage.,
Les moines se chargèrent alors de soulever chez les Provençaux une véritable furie guerrière contre les Sarrasins. Ils donnèrent à l’enlèvement de Maïeul de Cluny la plus grande publicité possible, réussissant à fédérer l’ensemble de la population autour du comte Guillaume, pour mener une offensive destinée à chasser définitivement les Sarrasins. Le comte Guillaume de Provence, appelé par la suite le Libérateur, répondit à l’appel de ses sujets et leva l’ost. De nombreux guerriers de Provence, mais aussi du Bas-Dauphiné et de Nice formèrent son armée.
Déroulement
Guillaume décida d’attaquer les Sarrasins au Fraxinet même, au cœur de leur dispositif, avec toutes ses forces. Si son offensive réussissait, le reste des forces musulmanes de Provence, beaucoup moins fourni, n’aurait aucune chance de résister à une offensive menée par toute l’armée provençale.
Renseignés sur les mouvements des Provençaux, les Sarrasins descendirent de Fraxinet pour engager le combat en rase campagne. Cinq premières batailles eurent lieu dans les Alpes provençales, à Embrun, Gap, Riez, Ampus et Cabasse. Battus dans tous ces affrontements par les Provençaux, les forces des Sarrasins se regroupèrent à Tourtour. Guillaume ne tarda pas à les rejoindre et y engagea la sixième et la plus importante bataille. Écrasés par les Provençaux, les Sarrasins regroupèrent leurs dernières forces, remontèrent à la Garde-Freinet et s’y retranchèrent solidement.
Après avoir donné un peu de repos à ses troupes, Guillaume fit donner l’assaut au Fraxinet. Les guerriers provençaux des seigneurs de Levens, d’Aspremont, de Gilette, de Beuil et de la ville de Sospel furent désignés pour l’attaque (toutes ces villes se trouvent actuellement dans le département des Alpes-Maritimes). Après avoir atteint le sommet de la Garde-Freinet, les Provençaux attaquèrent les retranchements du Fraxinet, en chassèrent les Sarrasins, et enfin s’emparèrent entièrement de la forteresse. Les Sarrasins trouvèrent un dernier refuge dans une forêt voisine, mais, vivement poursuivis, furent vite neutralisés : Ils furent soit tués soit faits prisonniers.
La forteresse de Fraxinet fut entièrement rasée, les Sarrasins survivants baptisés de force et réduits en esclavage. La plupart des dernières troupes musulmanes quittèrent la Provence sans attendre l’arrivée des troupes provençales.
Grâce à cette offensive décisive de 973 et des batailles qui suivirent, les Sarrasins sont définitivement expulsés de leurs bases fortifées. Si une partie importante de la communauté sarrasine a sans doute péri au cours des combats, il est clair que des groupes de survivants demeurèrent dans la région y faisant souche et que certains se convertirent à la religion chrétienne. Le temps et d’innombrables mélanges de populations firent le reste : lentement, au fil des générations, le contingent sarrasin se dissout ainsi dans la population provençale.
Publié par Gilbert Giraud
armanieu- Messages : 31
Date d'inscription : 13/02/2011
Age : 65
Localisation : Cagnes sur mer
Re: la bataille de Tourtour
À quand la reconstitution ?
Raimond Roger TRENCAVEL- Messages : 1380
Date d'inscription : 10/02/2011
Re: la bataille de Tourtour
bonne idée il faudrait soumettre l'idée a la commune
armanieu- Messages : 31
Date d'inscription : 13/02/2011
Age : 65
Localisation : Cagnes sur mer
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